Critique Manga : Fairy Tail, la magie rend elle con ?

Qu'est-ce que la magie ?

La magie est une invention, un rêve des êtres humains, leur permettant, grâce à de longues études d'un art secret, d'employer les capacités de la nature à un niveau semi-divin. Bien entendu, cela découle d’un désir humain de se rapprocher des capacités de ces êtres en lesquels toutes les religions ont cru : les divinités. Pour cela, il faut passer de nombreuses années à étudier !

J'ai une question à poser : comment les héros de Fairy Tail, pour la plupart, réussissent-ils à apprendre la magie alors qu'ils n'ont pas de cerveau ?

Quand on regarde Fairy Tail, on se demande tout de suite comment cette bande de débiles a pu apprendre quoi que ce soit. Prenons l'exemple de Natsu. Natsu a été trouvé gamin par un dragon de feu, qui a décidé de le former. Je me demande toujours pourquoi il ne l'a pas plutôt croqué ! Ce crétin aux cheveux roses (oui, roses, on se demande de quel côté il penche) n’a pas de cerveau. Il ne sait faire qu'une chose : foncer droit devant, tête baissée, comme un gros idiot. Et vous voulez me faire croire qu'il a pu apprendre la magie draconique ? Mais c'est la magie de la créature la plus parfaite de la création, et vous pensez qu'un protozoaire mononucléaire a pu l'apprendre ?

Enfin bref, il l'a apprise. Je me demande si le dragon de feu n'a pas installé un connecteur USB attaché à la noisette qui lui sert de cerveau pour y mettre les informations propres à sa technique. De toute façon, il y a de la place dans la boîte crânienne de Natsu, vu la taille de son cerveau !

Donc, Natsu Dragnir a appris la magie des dragons de feu. Il passe son temps à foncer tête baissée, il a le mal des transports (ce qui vient du sens de l'équilibre, donc de l'ouïe), il gueule tout le temps (voilà pourquoi ses tympans sont foutus) et il fait partie d'une guilde de gros trisomiques ! Ce con cherche le dragon qui l’a formé et qui a mystérieusement disparu. Mystérieusement ? Je ne vois pas de mystère là-dedans ! Si c'était moi qui devais enseigner la magie à un tel imbécile, je me serais suicidé ou planqué. Pas envie de revoir cette tête d'abruti !

Ensuite, parlons de Gray… Qui est Gray ? Un pervers qui passe son temps à se déshabiller et qui lance des sorts de glace. Ce pauvre garçon a été formé par une femme qui s’est sacrifiée pour stopper un gros monstre. Perso, je pense que c'est une excuse. Imaginez si vous étiez une femme et deviez former un pervers qui se fout à poil tout le temps ; vous auriez vite envie de vous suicider (si ce n'est pas le cas, c'est que vous êtes une perverse). De plus, je me demande toujours si Gray n'est pas masochiste : il lance des sorts de glace (froid) tout en se déshabillant. Franchement, il doit se geler les noisettes ! Si ça continue, c'est qu'il aime avoir mal.

Dernière chose à remarquer : Gray ne supporte pas d'avoir un crétin aux cheveux roses près de lui… Là, je le comprends. Avoir le cul à l'air près d'un gars aux cheveux roses, j'aurais aussi peur de me faire faire le c…

Passons à Erza Scarlet, une jolie fille au sale caractère et aux cheveux rouges, dont la magie lui permet de changer d'arme et de tenue en quelques secondes. C'est bien une fille, toujours à acheter des fringues et à passer son temps à se changer. "Oh regardez comme je suis belle dans ma nouvelle robe !" Et merde… On n’avait pas envie d’une fan de lèche-vitrine… Quoique, elle préfère peut-être lécher autre chose, vu qu'elle CHANGE CONSTAMMENT DE FRINGUE quand il y a des mâles en chaleur à proximité. En plus, comme dans tout personnage de type "on/na senshi" (héroïne à transformation genre Sailor Moon), entre deux tenues, elle est toujours à poil pendant quelques secondes. Elle ne serait pas un peu en chaleur, vous ne pensez pas ?

Bientôt la fin du massacre avec Lucy, la dernière "héroïne", une blonde aux gros seins qui passe son temps à suivre le groupe et à se retrouver dans la merde car c'est la plus faible ! Attendez, on a l'homo qui l’entraîne partout, le pervers qui se fout à poil devant elle toutes les dix secondes et la nympho qui lui fait des attouchements, et elle ne se doute de rien ? En plus, elle a la capacité d’invoquer des êtres "magiques", entre un taureau pervers, une horloge qui l’enferme et une gonzesse porteuse d’une jarre qui passe son temps à s’envoler dans le raz-de-marée ennemi ET allié, et notre Lucy aussi, bien sûr ! Franchement, avez-vous déjà vu pire masochiste que ça ?

En bref, vous m’avez compris : l'auteur est un pervers en manque d’action sexuelle qui fait passer ses pulsions dans sa série !

Donc, en résumé :

• Pas un seul personnage qui ne fasse pitié !
• Une bande de tarés pervers !
• Des "mages" trop cons pour savoir lancer un sort mais qui le font quand même… On se moque de qui là ?

Je réponds tout en comprenant, bien évidement, ton concept et, en effet, tes écrits retranscrivent la légèreté scénaristique des shonen blockbuster (tel le vide artistique d’une chanson a but commercial).

Dans un premier élan, Je dévore tes quelques lignes qui sont plutôt entrainantes puis, vient la seconde lecture. La caricature de la caricature, la critique est à l’image du manga … on reste en surface.
Je veux dire par là qu’il est intéressant d’essayer de comprendre les raisons qui provoquent les choix du mangaka (et de son équipe) comme je crois deviner la perspective de tes propos. Dans ce cas, on pourrait se demander, quelle est la raison qui me pousse à répondre : Simple, l’échange, la contre mesure.

Les trois Mangas cités sont un parfait exemple. Une histoire à rallonge qui n’en fini pas, tel « Les Feux de l’Amour » (J’ai honte de citer cet exemple mais il est tellement parlant). On relance une histoire sans fin avec des rebondissements plutôt platoniques, reprenant le même algorithme. Finalement, un sentiment de lassitude se fait ressentir ainsi qu’une certaine ambiguïté (les rapports de force dans Bleach/Naruto par exemple).

Ceci dit, la base n’est pas si mauvaise.

Prenons l’exemple de Bleach. Une réussite commerciale , visant « la classe adoléscents », réside dans le fait que le lecteur puisse s’identifier au personnage principal. Ici, Ichigo, jeune garçon plutôt banal, bagarreur ne trouvant pas sa voie, vat se retrouver dans la possibilité d’apporter quelque chose à ses proches (être quelqu’un). Rukia, présentée comme un boulet, est l’élément déclencheur . A ce moment précis, deux choix se posent :

1/ Il s’en balance : Fin.
2/ Il croit enfin à quelque chose et décide de persévérer .

On se retrouve ainsi dans une certaine morale pouvant être transposée dans la vie réelle (histoire du Japon). Croire en ses choix, préférer une vie honorable mais semée d’embuches (allant jusqu'à la mort) qu’une tranquillité guidée par la peur.
Le shinigami respecte les traditions du Samurai. Souligner l’incompétence des shinobi de Naruto est intéressant mais omettre l’inverse dans le même thread me titille. Mais bon, la critique d’un « esprit énervé » nous a été présenté donc la logique est finalement de mise.

On en vient à la deuxième catastrophe. Si j’ai bien compris l’histoire, et il est possible que non, l’exécution avait pour but de récupérer l’objet convoité donc la remarque devient ... nulle et non avenant.
Je passe sur le caractère des diffèrent protagonistes car je pensais écrire quelques lignes et sans faire attention je débite plein de bêtises.

Pour finir, je rappel que les Samurai avaient pour habitude de se présenter puis lancer une flèche avec leur yumi (légende ou non, je ne sais pas trop). Ainsi, si aucun des deux tireurs fuyait, le combat de masse était lancé. Ceci pour expliquer le blabla avant les combats sans parler d’une mise en scène valorisante, devenant, au fil des épisodes lassante comme je l’ai déjà précisé.

Je n’ai pas le temps de développer mais je tiens à préciser que je formule cette réponse dans un bon esprit. J’apprécie les conseils donnés par l’investigateur et j’engage juste un échange (utile pour les lecteurs, je pense) avec une contre-crique tout en ayant pris connaissance de « l’esprit énervé » du thread.

A bientôt !

Si tu avais lu mes autres messages sur d'autres sujets, tu aurais vu que mon avis est un peu le même. Si je casse ces animés/mangas, c'est "just for fun". Il est vrai que j'ai peu d'attachement pour les blockbusters. Je suis un fan de seinen, comme Psycho-Pass, Serial Experiments Lain, Higurashi no Naku Koro ni, etc. Je n'ai rien contre ceux qui aiment les blockbusters ; j'aime juste "être méchant de temps en temps" !

Tu dis que "on reste en surface". Je ne le nie pas, car je n'ai pas regardé ces animés en profondeur simplement parce que je n'aime pas ce genre. Cependant, cela ne signifie pas qu'il n'y a pas de shonen que j'apprécie. Buso Renkin, Full Metal Panic, Phantom: Requiem for the Phantom (bien que ce dernier soit particulier) sont tous des shonen que j'adore. Disons juste que mon but était simplement d'être "méchant", point barre. C'est juste un plaisir malsain que couvre ce topic et mes "critiques" !

Quoi qu'il en soit, il est agréable de voir une personne répondre comme tu l'as fait, en critiquant de manière constructive mes quelques lignes. Certes, cela fait plaisir d'avoir des gens qui aiment cela, mais cela fait aussi plaisir d'avoir le contraire, car justement, tu t'exprimes librement !

Je reconnais qu'il est simple de critiquer des shonens et encore plus des blockbusters, car le shonen cible des garçons de 12 ans et plus, et le blockbuster est créé pour "vendre". Ils reprennent donc tous des trames communes simplement pour que cela fonctionne ! De plus, tu dis que je n'ai pas mis le doigt sur ce qui a poussé les auteurs et leurs assistants à créer ce type de manga. Ce point est assez simple : un shonen est "l'évolution d'un personnage vers l'âge adulte". Il est donc normal de le rendre accessible à des jeunes. Je ne remets pas cela en cause, et il est vrai que ma vision des choses est "obscurcie" par mon amour pour les seinen, qui ont des personnages plus travaillés, car ils sont destinés à des adultes, contrairement aux shonens.

Dans ce sens, je te dis "merci" pour ce post. Mais désolé, je ne changerai pas ma façon de critiquer ici, car justement, son but est d'être méchant (le premier nom du topic était "Pourquoi est-il si méchant ?", et le staff du site l'a changé) ! Quoi qu'il en soit, je te remercie sur trois points, surtout : d'abord, ta franchise et la précision de tes mots ; ensuite, le fait que tu aies fait un post aussi long, car ici, en général, c'est deux lignes et basta ; et enfin, le fait de t'exprimer avec calme, car d'autres m'auraient insulté, ce qui n'est pas ton cas ! Disons juste qu'ici, c'est la manière de faire de ce topic (pas du forum), et que donc je ne changerai rien. Mais tu es le bienvenu si tu veux "critiquer" d'une façon différente, car chaque topic a un "but". Tant que le post suit les règles établies par l'auteur, tous les messages sont bons à prendre !

PS : Je pense qu'il serait judicieux d'expliquer pourquoi je parle "d'esprit énervé". En fait, une chose m'a toujours énervé : ce que j'appelle la "soupe". Que ce soit en musique, en film, en manga, en livre ou quel que soit le média, j'en ai ma claque des créations faites en "copie" d'une chose qui a parfaitement marché, juste pour obtenir le même succès. Je trouve que le créateur ne s'exprime pas en créant cela ; il fait cela pour manger. Je ne pense pas que l'art (dans un sens large du terme) doive être renié en faisant de telles choses, qui n'expriment pas les pensées profondes d'un auteur. Pour moi, on crée avec le cœur, pas avec le porte-monnaie. Depuis quelques années, il faut avouer que les auteurs créent avec leur porte-monnaie... Je rêve de revoir des originaux, des incompris, etc. Il en existe bien encore, mais ils sont rares, comme Primus en musique ou Bakemonogatari en manga. En bref, je recherche des œuvres qui ne ressemblent pas "totalement" à ce qui existe déjà, des trucs que tu vas écouter ou regarder et prendre plaisir à t'étonner de leur originalité.

Bien sûr, avec la quantité de créations déjà présentes dans ces domaines, il y aura toujours quelques points communs avec les "commerciaux", mais parfois, il suffit de peu, d'un tout petit déclencheur, pour donner une "marque" à toute création. C'est cela que je cherche. Je commence à en avoir assez de voir toujours le même schéma : un héros qui agit pour protéger ses amis, c'est bateau dans les mangas, les beaux garçons sombres, pareil, etc. Il y a trop de "classiques" de personnages qui sont pris et repris sans arrêt. Bon, ok, avec un large panel d'archétypes, on aura toujours un personnage qui nous plaira, mais on innove pas, et ça en devient très chiant !

Il y a aussi plein d'illogismes dans toutes ces créations. L'exemple parfait vient avec Ichigo qui fait son speech devant le "méchant" avec l'épée sur l'épaule (et bien sûr, sans la moindre garde), ce qui le met en position de faiblesse, et l'ennemi le laisse parler alors qu'il pourrait exploiter cette faiblesse... C'est présent dans un grand nombre de mangas. Le but est simple : "rendre le héros classe" pour montrer que c'est bien lui le héros, mais c'est totalement illogique. C'est ce genre de point qui m'énerve ! Des personnages archétypaux, des situations illogiques, des "points de départ" historiques non respectés (comme les shinobi non discrets), tout cela me tape sur le système. Même s'il est vrai que c'est la "base" pour faire marcher une série, on a même eu des shonens blockbusters, comme Code Geass, où plusieurs de ces points ont été balayés. Pour moi, un bon shonen, c'est ça : un shonen avec un peu plus de réalisme dans les réactions, même si l'univers est "mystique" ou paranormal !

Moi aussi, j'ai envie d'être méchant ! Je vais donc vous parler de Dragon Ball et de comment faire durer un anime.

Je m'explique : on peut dire que j'ai grandi avec cet anime. Je le regardais au primaire et jusqu'en 6e. Mais je n'avais pas réalisé à quel point cet anime est une arnaque. Je vais vous donner le plan de tous les épisodes de Dragon Ball, en prenant l'exemple de l'épisode où Trunks sort de la salle d'entraînement pour aller affronter Cell dans sa deuxième forme (après avoir absorbé C-17).

Les épisodes durent 24 minutes, dont 4 minutes pour l'opening et l'ending. Il reste donc 20 minutes, dont 10 minutes de rappel. Quand je parle de "rappel", ce n'est pas seulement le résumé de l'épisode précédent qui prend au moins 5 minutes, mais aussi tous les petits flashbacks des personnages. Dans l'épisode où Trunks sort de la salle d'entraînement, on sait que C-17 a été absorbé et que Krillin est avec C-18, qu'il doit détruire grâce à une télécommande, mais il n'y arrive pas parce qu'il tient à elle. Je me demande s'il y a un avenir possible entre un robot et un humain, mais bon, ce n'est pas le sujet.

Trunks arrive, il fait face à Cell, et commence un blabla inutile :

• "J'ai l'impression que tu es plus fort."
• "Oui, je suis plus fort."
• "Mais comment en si peu de temps ?"
• (C'est là qu'on a le long monologue de Trunks qui explique à Cell qu'il s'est entraîné dans une salle spéciale où le temps passe plus vite, et tout le blabla qui va avec.)
• "Je comprends, mais je te battrai quand même."
• "Sangoku et son fils s'entraînent aussi, blablabla."

À cela s'ajoutent les scènes de Krillin qui hésite à faire exploser C-18 depuis au moins 4 épisodes. J'ai remarqué qu'ils sont vraiment forts pour faire durer inutilement les épisodes, mais bon.

Ce blabla dure entre 5 et 8 minutes, ce qui nous laisse à peine 2 minutes pour faire avancer l'histoire. Pendant ces 2 minutes, on voit Trunks essayer de battre Cell, mais il n'y arrive pas parce qu'il a privilégié les muscles, et maintenant il est comme un con, incapable de toucher Cell même une seule fois, car il est trop lent.

Au final, on arrive donc à 20 minutes, et ce qu'on a appris sur l'histoire, c'est que Trunks est idiot (comme si on ne le savait pas déjà). À mon avis, si on retirait les rappels des épisodes précédents, les flashbacks inutiles, les interminables dialogues, et les discours sans fin, on pourrait réduire la série à 26 épisodes.