Mx Zero

1 Novembre 2025

Mx Zero est un manga en 10 tomes signé par Yasuhiro Kano. Sa première publication a été par Shueisha Inc. En 2006 au Japon. Il a eu le droit d’être édité par tonkam, un an plus tard. Mélangeant :  magie et comédie, il ravira pour tout public. Ne passez pas à côté de cette licence, vous risquez de le regretter.

Synopsis

Taiga Kuzumi rêve d’intégrer le prestigieux lycée seinagi. Mais il a été recalé quand le jury lui demande « Que feriez-vous si vous avez des pouvoirs magiques » ?

Cependant il va pénétrer malgré tout dans l’enceinte et perce son secret. Par un concours de circonstances, il sera alors intégré au lycée où les aptitudes à la magie sont de mise et obligatoire. Ce qui n’est pas du tout son cas…

Aika , Aika regarde moi

Une candidate, du nom de Aika, et qui n’est autre que la fille du professeur Hiiragi, a ri de Taiga. Quand cette dernière lui présente des excuses, son cerveau a disjoncté. Depuis, son objectif a changé. Il ne vient plus (seulement) intégrer le lycée, mais pour revoir cette fille qui lui a chamboulé son cœur. Les situations sont burlesques et notre pauvre héros en voit de toutes les couleurs par ses « futur » camarades de classe.

Comment garder son sérieux dans ces cas-là ?

Il se verra donc confié, par la directrice, une carte avec un pouvoir étrange ; la M zéro. En effet, son unique propriété est qu’elle possède le pouvoir d’annuler toutes sortes de pouvoirs d’attaques des cartes de ses adversaires. Y compris les Gold Plate, que seuls les professeurs possèdent !

Pour lui, c’est comme s’il faisait déjà partie des élèves possédant la magie. Mais en fait, c’est le professeur Hiiragi qui agira et lancera ces sorts à sa place, faisant croire qu’il utilise sa magie. Il doit dans sa mission de ne pas se faire remarquer, sous peine d’être renvoyé avec monsieur Hiiragi. Chaque jour, chaque situation a sa propre peine. Il va devoir désormais utiliser et user de subterfuge et être plus malin que ses camarades, afin de prendre le dessus à chaque bataille qu’il livrera. Durant ces 10 volumes, nous voyons notre personnage principal évoluer et s’affirmer peu à peu. Il sera secondé par une mandragore, que seul Taiga peut voir, au doux nom de Lucie. Grâce à elle, Taiga se sauvera des situations complexes.

Les élèves ont des cartes, suivant leurs compétences. Du débutant au plus expérimenté (du plus faible à la plus puissante). Aika, possède une Red Iron Plate. C’est la plus faible des cartes, mais les sorts qu’elle a acquis ne sont pas dénués d’intérêt, bien au contraire. D’ailleurs, Taiga va se servir d’un de ses sorts à elle plus tard, pour l’intégrer à sa carte (la directrice et professeur en chef, n’a pas tout dit au sujet de la Mzéro). Le lycée seinagi garde son secret et nous dits pas tout, ce qui se révélera par la suite va chambouler le destin de notre héros.

Que penser de l’auteur

On reconnait bien là le style de l’auteur. Avec son trait noir et dynamique, digne d’un shonen dans la pure tradition. Les expressions des visages est son point fort et cela se voit au fil des volumes. Passant de la tristesse, la joie, la colère. Une palette complète à sa guise.

Il a œuvré en France en 2002 sur Pretty Face, en 2006 avec Mx Zero, en 2011 avec Harisugawa au pays des miroirs et en 2014 sur Kiss x Death. Le reste de ses œuvres, hélas, n’a jamais été édité et c’est bien dommage que Tonkam semble avoir perdu tout intérêt pour les titres de l’auteur.

Mot de la fin

Pour ce qui est du manga, on ne s’ennuie pas un seul instant, en suivant les (mes)aventures de Taiga Kuzumi. Mieux : Le lectorat se met littéralement dans la peau du personnage. On déplore l’absence d’une version animée de cette œuvre, qui la mériterait certainement.

La traduction est plutôt bonne, les couvertures sont bien représentées et respectent le style shonen. En revanche, le papier est de qualité moyenne et les pigments dû au passage du temps font malheureusement leur apparition. La colle, au fil du temps, ne tient plus et comme le manga est épais, surtout certains tomes, cela s’en ressent. Pas d’encre sur les mains, les cases ne se chevauchent pas inutilement.

Maintenant, la qualité n’est plus à faire chez cet éditeur. Fort de leur expérience dans l’échec, on devient plus fort. Être à l’écoute de son public. Il engrange donc de l’expérience et le pari et l’essai sont plutôt positifs. C’est bien là le principal.