Final Fantasy la série
La saga de Final Fantasy commence le 18 décembre 1987, lorsque le célèbre développeur Squaresoft sort au Japon le premier jeu de la série sur la 8 bits de Nintendo. la scénario est des plus simples : ramener la lumière sur un royaume en chassant les démons qui le menacent...
Final Fantasy 2 sort un an après, le 17 décembre 1988. Cette fois, l’histoire vous invite à défaire l’empire Paramekia, qui désire contrôler le monde et écraser tout acte de rébellion.
Final Fantasy 3, en vente dans l’archipel le 24 avril 1990, apporte d’importantes innovations qui achèvent de démarquer la série des autres jeux de rôle qui pullulent sur Famicom : les personnages peuvent changer de classe, les chocobos font leur apparition, ainsi que des moyens de transport inédits (voiture, aérostat...), le mode de combat latéral est peaufiné et les items très nombreux... Le succès est au rendez-vous.
En 1991, Square franchit un pas décisif : Final Fantasy 4 sort sur Super Famicom (Super Nintendo japonaise) le 19 juillet. Dans ce 4e volet, le démon Gorbeza déclenche une guerre contre le royaume de Baron. Vous êtes un chevalier noir qui a foi en sa mission mais découvre les noires intentions de son général... Vous rejoignez alors le camp des bons après votre rencontre avec une jeune fille dotée de pouvoirs magique... Le jeu n’utilise pas, hélas, toutes les capacités de la console mais les personnages sont attachants. Ce volet sort aux Etats-Unis sous le titre Final Fantasy tout court.
Le 6 décembre 1992, c’est presque tout l’archipel japonais qui dévalise les boutiques de jeux pour se procurer le fabuleux Final Fantasy 5, qui met ainsi une grande claque à son rival Dragonquest 5 d’Enix sorti le 27 septembre. Au-delà du scénario, proche du troisième volet, qui consiste à récupérer des cristaux pour rétablir l’équilibre du monde, l’aspect du jeu est son grand atout. Les graphismes sont très colorés, les magies sont grandioses, utilisant des effets de transparence et des déformations... Le système de “talents” (skills) et de changements de classe est repris, ce qui permet de les moduler à son gré. De plus, vos héros peuvent s’équiper en “optimum” automatiquement.
Le dernier volet sur Super Famicom, Final Fantasy 6, sort le 2 avril 1994. Il vous place dans un monde mécanisé où la magie est un art oublié de tous ou presque puisque Kefka, le maléfique bras droit de l’empereur, cherche à la maîtriser pour assouvrir ses ambitions de conquête et de pouvoir. Le système d’entraînement à la magie est original, tout comme l’invocation d’esprits en combat ou à l’apparition de coups spéciaux à la Street Fighter. Le système de combat actif est maintenant bien visible (jauge qui se remplit), les armes sont nombreuses et adaptées aux différents personnages. Les graphismes sont ultimes pour un RPG sur une console 16 bits, la palette des 256 couleurs est magnifiquement utilisée, les décors sont fabuleux, le mode 7 judicieusement exploité. mais, là encore, Square surprend, car ce sont les personnages, leurs mimiques, leurs histoire personnelle, leurs états d’âme qui créent entre le joueur et le jeu un lien sans équivalent. Final Fantasy 6 est le titre qu’il vous faut si vous avez un jour l’envie de jouer à un RPG. Ce succès colossal est, de plus, disponible en anglais sous le titre Final Fantasy 3.
Voir aussi : Final Fantasy 7, Crisis Core Final Fantasy 7, Final Fantasy X
Film : Final Fantasy VII Advent Children