Urusei Yatsura (Lamu)

Réputé longtemps intraduisible en raison de ses innombrables jeux de mots et références au folklore nippon, Urusei Yatsura (Lamu pour les nostalgiques du Club Dorothée) était l’un des mangas les plus connus du Japon, que l’on peut considérer comme l’une des œuvres charnières des années 80.

Synopsis

Un jour, des extraterrestres ayant l’apparence d’ogres décident d’envahir la Terre. Beaux joueurs, ils offrent aux humains la possibilité de gagner leur liberté si l’un des leurs parvient à attraper les cornes de Lamu, la fille du roi des ogres. Cette tâche incombe au lamentable Ataru Moroboshi, le lycéen le plus débile, pervers et maladroit de la planète. Mais contre toute attente, celui-ci parvient à relever le défi et les extraterrestres décident finalement de venir cohabiter avec les humains…

Critique

L’histoire (tirée par les cheveux) est un prétexte à confronter des personnages innombrables aux caractères vraiment incompatibles, dans un capharnaüm d’idées, de situations rocambolesques et de gags à n’en plus finir. La recette prend à tel point qu’une série télévisée crève littéralement le petit écran et propulse la série au rang de classique instantané. Un peu plus tard, les français découvraient Ranma ½, du même auteur, qui fit un véritable carton, mais qui à bien des égards, allait beaucoup moins dans le délire que son illustre prédécesseur. Aujourd’hui, les lecteurs français ont la chance et la possibilité de découvrir l’intégralité de ce chef-d’œuvre d’humour, aux éditions Glenat, à travers les 18 épais volumes de la série dans une traduction impeccable qui rend parfaitement hommage à l’esprit et à l’humour de la version originale !