Yozakura Quartet

Akina, Kotoha, Ao et Hime, quatre adolescents, mettent en commun leurs compétences hors du commun pour s’opposer aux créatures surnaturelles qui menacent leur ville. Des justiciers d’un nouveau genre qui n’ont décidément peur de rien !

Lorsque la nouvelle d’un fou furieux tirant sur n’importe qui se répand en ville, la panique semble sur le point de s’emparer de la population. Un couvre-feu est instauré, et ce sont les membres d’une agence très spéciale qui partent à la recherche du félon. Un criminel pas comme les autres, capable de prouesses physiques extraordinaires comme si des pouvoirs surnaturels lui avaient été accordés. Il faut dire que Sakurashin n’est pas une ville ordinaire. En son centre, sept piliers forment une barrière spirituelle censée séparer le monde réel de celui des esprits. Mais la frontière est parfois mince entre les deux…

Première oeuvre d’un mangaka qui fit ses armes en tant qu’illustrateur (Kamisama Kazoku, Durarara, Shin Megami Tensei : Devil Survivor...), Yozakura Quartet nous invite à découvrir un quatuor de personnages charismatiques disposant chacun de pouvoirs particuliers. Entre monde réel et univers spirituel, humains et démons se côtoient de la plus étrange des façons, se combattant, souvent, mais liant également parfois de singulières amitiés. Les héros de l’histoire disposent de pouvoirs : Ao est capable de lire dans les esprits, Kotoha est une invocatrice capable de créer à partir de rien n’importe quels armes ou objets, Hime fait figure de super héroïne à la force impressionnante, quant à Akina, le seul garçon du groupe, il est l’héritier d’une famille d’Oyakume, autrement dit d’humains, capables de renvoyer les démons dans leur dimension.

D’une originalité confinant à la douce folie, Yozakura Quartet est un manga qui chamboule sans ménagement nos repères, et ose avec bonheur s’aventurer sur les terres du délire le plus absolu. Ainsi, Hime n’est pas qu’une jeune fille au fort potentiel physique mais est également le maire de Sakurashin (depuis qu’elle a 9 ans !), la « déesse de la ville » éprouve une affection toute particulière pour les ours en peluche, quand à Katona, elle met plus de temps à invoquer un simple sparadrap qu’un canon Flak de 88 mm pesant plusieurs tonnes… À chaque chapitre sa surprise ou sa révélation, tandis que le lecteur se laisse porter par une atmosphère à nulle autre pareille. Un titre au trait précis et maîtrisé qui, c’est une certitude, ne vous laissera pas indifférent.